Quel type de ruche choisir ?

Il existe beaucoup de types de ruches et même plus que cela !

On opposait autrefois le fixisme et le mobilisme :

Le fixisme :

C’est la ruche ancienne, par exemple, la ruche en paille que l’on pouvait trouver dans nos campagne jusqu’à la moitié du siècle dernier. Ce type de ruches et d’apiculture a laissé place aux ruches à cadres mobiles et au mobilisme.

Le mobilisme :

C’est l’utilisation de ruches équipées de cadres mobiles qui permettent d’une part de suivre facilement l’évolution des colonies, d’autre part de faire des manipulations aisées d’une ruche à une autre.  

    Les ruches les plus utilisées :

  • La Dadant, sans doute la plus utilisée en France : corps de ruche contenant 10 cadres auquel on ajoute des hausses (ayant la taille d’1/2 corps) pour la miellée
  • La Langstroth, souvent utilisée par les professionnels : tous les éléments ont la même taille, il n’y a pas de différence entre corps et hausse, on parle de ruche divisible. Ce sont ruches à 10 cadres également
  • La Voirnot, très populaire dans certaines régions (Est de la France), on en trouve en Finistère : un corps de ruche contenant 10 cadres et des hausses pour la miellée.
  • La Warré, connaît un regain de popularité : c’est une ruche divisible, chaque élément est cubique. Elle peut se conduire en utilisant des cadres que l’on garni de cire ou de simples barrettes portant une amorce de cire que les abeilles prolongeront pour bâtir leurs alvéoles.
  • Et plein d’autres, telle la Kerjean, ruche cubique 10 cadres qui n’a connu qu’un seul utilisateur, son inventeur… l’imagination des apiculteurs n’a pas de limites.

Au rucher-école du Finistère, nous utilisons des ruches Dadant 10 cadres, car c’est le type de ruches le plus répandu dans notre région. Nous n’utilisons qu’un seul type de ruche pour une question pratique de gestion et de permutation du matériel. La gestion d’une dizaine de ruches dans des formats variés s’avérerait très vite difficilement gérable.

Mise en garde : si vous récupérez d’anciennes ruches venant du vieux tonton ou du pépé qui avait des abeilles… méfiez-vous. Vérifiez bien l’état du bois de la ruche, vérifiez que les dimensions correspondent bien à un type de ruche bien précis et surtout, si vous décidez de garder ces vieilles ruches désinfectez bien le matériel. Le bois doit être passé à la flamme du chalumeau, les vieux cadres sont soit éliminés et brûlés soit passés au chalumeau.